Bretagne secrète et Insolite - Olivier Lecollinet / Jean Christophe Gatignol
Rue St Malo
Avec ses maisons des XVIIè et XVIIIè et ses jardins en terrasses, elle était habitée par les marginaux dans les années 50, puis laissée à l'abandon pendant de nombreuses années. L'association Vivre la Rue a entrepris sa rénovation depuis 1989.
voir la page de Martine sur la galerie du CDIP, elle cite un article de Jean Luc Cochennec dans Ouest France.
Entre 1667 et 1782, le "Refuge Royal" était en fait une prison pour femmes, dont beaucoup étaient marquées d'une fleur de lys au fer rouge.
Prostituées ou veuves, une simple demande des parents pouvaient les conduire au "refuge", où elles étaient employées à la confection des toiles de marine, ainsi qu'à leur entretien et à a celui du linge des hôpitaux. L'une d'elles, la Belle Tamisier, mit le feu à sa cellule un soir de Carnaval, provoquant la destruction de l'établissement, six ou sept femmes périrent et les survivantes transférées dans les cachots du château de Brest.
Rue de Siam
Elle doit son nom à l'arrivée de trois ambassadeurs du roi de Siam, qui devaient rencontrer Louis XIV à Versailles en 1686. Ils ont traversé la ville en grand apparat, et impressionnèrent les Brestois par leur tenue et leurs bijoux. Reconstruite après la deuxième guerre mondiale, elle est désormais ornée de 7 fontaines de granit noir symbolisant les 7 péchés capitaux (architecte hongroise Marta Pan).